Le Maroc a été élu à l’unanimité, mercredi à Addis-Abeba, au grand dam du Polisario et de son parrain algérien, à la présidence de la 57eme session de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
C’est grâce à son leadership et à son ferme engagement en faveur d’une gouvernance économique africaine dynamique et inclusive, que le Royaume chérifien a gagné la confiance des 54 Etats membres de l’Union africaine (UA) à l’exclusion de la chimérique république sahraouie «RASD» supposée être le 55ème Etat membre.
Mais cette entité fantoche qui ne réunit aucun des critères d’un Etat souverain et indépendant universellement admis, avait été imposée en 1982, à la défunte Organisation de l’Unité Africaine (OUA), par le régime algérien en connivence avec l’ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi, à l’époque de la guerre froide.
Cette 57eme session est placée sous le thème : «Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices», qui englobe également les questions de la numérisation, de la technologie, de la sécurité alimentaire et de la transformation énergétique.
La session a débuté par la réunion du Comité d’experts programmée du 12 au 14 mars. Elle sera suivie de manifestations parallèles les 15 et 16 mars et du segment ministériel qui se tiendra les 17 et 18 du même mois.