Le vice-président de la Transition au Gabon, Joseph Owondault Berre a ouvert lundi 17 mars, les travaux des Assises nationales sur le financement du développement post-transition, lesquels s’achèveront ce mardi.
Organisées par le ministère gabonais de l’Économie et des Participations, avec l’appui du PNUD, du Bureau de la Coordination des Nations Unies et d’autres partenaires au développement, ces Assises constituent une réflexion stratégique nationale sur les mécanismes de financement du développement, sachant que le Gabon s’apprête à sortir de la transition après le scrutin présidentiel du 12 avril prochain.
« Ces Assises constituent une étape fondamentale dans l’élaboration d’une stratégie nationale cohérente visant à consolider la résilience économique et sociale de la République gabonaise », lit-on sur le site du gouvernement.
«L’heure est venue de bâtir un nouveau modèle économique diversifié, inclusif et souverain, où chaque Gabonais pourra pleinement bénéficier de la croissance et du développement», et de «redéfinir notre modèle de financement, renforcer nos capacités de mobilisation des ressources domestiques et améliorer notre attractivité pour les investisseurs étrangers, tout en garantissant une gestion transparente et responsable de nos finances publiques » a, entre autres, déclaré Joseph Owondault Berre.
Les questions abordées au premier jour ont concerné, entre autres, le modèle de financement dans le contexte gabonais, la stratégie d’investissement pour favoriser la diversification économique et l’optimisation des ressources domestiques et réformes fiscales post-transition.
Parmi les recommandations stratégiques formulées par les participants figurent le renforcement de la mobilisation des recettes intérieures, le développement d’une politique d’endettement responsable, l’exploration de mécanismes innovants de financement climatique, l’amélioration des capacités institutionnelles ou encore l’optimisation de la coordination interministérielle.
Ce mardi, l’accent sera mis sur les investissements privés favorables à la diversification économique, le financement des PME, la contribution des banques et l’innovation financière.
Selon les informations communiquées à Libreville, les conclusions et recommandations issues de cet important rendez-vous devraient servir de base de travail pour asseoir la « Stratégie nationale de financement renouvelée » et une feuille de route qui soutiendront la prochaine vision du développement économique du pays.