Le Maroc bénéficie d’un nouveau prêt de 600 millions de dollars que vient d’approuver le Conseil d’Administration de la Banque mondiale (BM), et devant servir à financer la troisième phase du «programme de renforcement du capital humain pour un Maroc résilient».
« Cette troisième et dernière opération vise à soutenir la résilience du Maroc face aux risques sanitaires, à améliorer le capital humain durant l’enfance, à réduire la pauvreté des personnes âgées et à renforcer la gestion des risques climatiques », précise la banque dans un communiqué publié à hier mercredi.
A la même occasion, la Banque Mondial a tenu à saluer les réformes ambitieuses engagées par le Maroc, guidées par le Nouveau Modèle de Développement, en vue de favoriser une croissance plus forte et équitable ; sachant que ce Royaume a connu, depuis 2020, multiples défis dont la pandémie de Covid-19, les fluctuations des prix des matières premières, l’inflation, un séisme dévastateur et des sécheresses prolongées.
Ces réformes visent l’extension de l’assurance maladie obligatoire et la couverture maladie gratuite pour les populations vulnérables, la refonte des services de santé, la mise en place d’un programme d’aide sociale directe, l’extension d’une couverture retraite durable et le renforcement de la protection contre les chocs climatiques.
Le communiqué rappelle que les deux premières opérations de financement, approuvées en juin 2022 et décembre 2023, ont permis d’accompagner d’importants changements législatifs, notamment la généralisation de l’assurance maladie obligatoire et le lancement d’un programme complet d’aide sociale.
La troisième opération entend consolider ces avancées en renforçant la gouvernance, en précisant la mise en œuvre des transferts monétaires et des régimes de retraite, et en améliorant l’efficacité de la gestion des risques de catastrophe.
« Cette initiative, qui s’inscrit dans la lignée des deux opérations précédentes, vise à renforcer le système de protection sociale du Maroc. Aujourd’hui, ce système permet déjà à environ 75 % de la population d’accéder à des soins de santé plus abordables et à plus de 40 % des ménages de bénéficier de transferts monétaires », a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de la division Maghreb et Malte de la Banque mondiale, cité dans le communiqué, assurant que « ces réformes sont conçues pour rendre le système plus complet, plus équitable et plus efficace. »