L’État gabonais et la société REMINAC, filiale de l’opérateur australien GENMIN, ont paraphé jeudi 20 mars, une convention pour l’exploitation de la mine de Baniaka, située dans la Province du Haut-Ogooué (Sud-Est), selon un communiqué officiel.
La cérémonie de signature de la convention minière a été présidée par le chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui prône le développement d’un secteur minier local durable, permettant de positionner le Gabon sur de nouveaux marchés.
L’exploitation de la mine de Baniaka, l’un des plus gros gisements de fer au monde, constitue, pour les autorités de Libreville, un projet stratégique pour l’économie gabonaise.
En effet, le projet, à fort potentiel socio-économique, permettra de résorber en partie, le chômage des jeunes avec la création de 700 emplois directs et plus de 2000 emplois indirects. Il est prévu la mise en place d’infrastructures locales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la route, de l’énergie et de l’eau.
Une partie importante de la production minière, 60 à 70%, sera transformée localement, avec à l’affiche la création d’emplois supplémentaires et d’une valeur ajoutée au minerai. L’Etat s’attend à voir son budget positivement impacté par ce projet, grâce notamment aux contributions à titre de taxes et impôts.
Selon la presse locale, le gisement de fer de Baniaka avait été officiellement attribué à la société REMINAC en janvier 2024, pour une durée initiale de 20 ans, après pratiquement 12 années de négociations avec le gouvernement gabonais.
L’entreprise prévoit l’entrée en production commerciale de Baniaka pour la mi-2025, sachant qu’au début, la mine devrait livrer annuellement 5 millions de tonnes de minerai de fer, avant de passer à l’objectif de 20 millions de tonnes par an.