Au terme d’une réunion avec la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, ce 23 mars au Caire, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a réaffirmé les positions de principe de son pays sur l’urgence de la relance des négociations autour du sort de la bande de Gaza.
«Le seul moyen de libérer tous les détenus (israéliens) est de revenir à la table des négociations et d’adhérer à l’accord de cessez-le-feu», a soutenu Badr Abdelatty à l’issue d’une réunion avec la cheffe de la diplomatie européenne, dénonçant au passage, la reprise des opérations militaires israéliennes en cours contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza.
Badr Abdelatty a également insisté au nom de son pays, sur la nécessité de passer rapidement à «la deuxième phase de l’accord préliminaire de cessez-le-feu dans la bande de Gaza en vigueur depuis le 19 janvier 2025».
De son côté, l’UE, par la voix de sa Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s’est de nouveau montrée «très préoccupée par les pertes de vies humaines à Gaza en raison de la reprise des hostilités par Israël».
«Les Israéliens devraient reprendre les négociations et arrêter les tueries ainsi que les bombardements. Bien entendu, les otages doivent également être libérés», a signifié Kaja Kallas pour couper la poire en deux.
Et d’ajouter : «Nos messages doivent être clairs: le droit humanitaire doit être respecté, la vie des gens doit être sauvée et la population doit recevoir l’aide humanitaire».
Depuis le 18 mars 2025, l’Armée israélienne a repris aveuglément ses frappes aériennes intenses contre les populations civiles dans l’enclave de Gaza, mettant fin à une trêve de deux mois. Des activités militaires qui ont engendré la mort d’au moins «673 personnes» civiles, dont une majorité de femmes et d’enfants et «1.233 autres blessées», selon des chiffres sanitaires locaux.