Londres rejette une demande d’un député écossais d’interdire les investissements au Sahara occidental marocain

Le gouvernement britannique a rejeté la demande du député Graham Leadbitter, du Parti national écossais (SNP), d’interdire aux entreprises britanniques d’investir au Sahara occidental marocain, expliquant qu’«il appartient aux entreprises de décider elles-mêmes, si elles souhaitent mener des activités au Sahara occidental».

En réponse à une question écrite du parlementaire Leadbitter, le ministre d’Etat britannique au Commerce, Douglas Alexander (Parti travailliste) et le Secrétaire d’État aux Affaires et au Commerce, Jonathan Reynolds ont souligné à ce propos, que «le Royaume-Uni continue de soutenir les efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» à ce conflit autour du Sahara marocain.

Pour rappel, le gouvernement travailliste avait déjà annoncé en août 2024, dans une intervention au parlement, qu’il ne considérait pas «les activités commerciales au Sahara occidental comme illégales, à condition qu’elles respectent les intérêts » des populations sahraouies.

La Haute Cour britannique avait elle-même, rejeté le 5 décembre 2022, un recours de l’ONG pro-Polisario, «Western Sahara Campaign UK » (WSCUK) qui demandait l’annulation de l’Accord d’association entre le Royaume-Uni et le Maroc, incluant les produits originaires du Sahara Occidental marocain.

Ledit Accord d’association est entré en vigueur le 1er janvier 2021 et le gouvernement britannique a désigné en janvier 2025, le député travailliste de Chelsea et Fulham, Ben Coleman, au poste d’envoyé commercial chargé du Maroc et de l’Afrique de l’Ouest afin de booster d’avantage, les échanges commerciaux entre les deux Royaumes.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares a botté récemment le cul d’un député espagnol pro-Polisario, qui avait sollicité l’interdiction aux compagnies aériennes de programmer des vols entre l’Espagne et les provinces du Sahara marocain, en affirmant que «les décisions des compagnies aériennes privées sont prises entre les entreprises elles-mêmes et les agences compétentes en matière d’aviation civile ; ce sont donc des décisions d’ordre technique».

A travers ses décisions concernant le Sahara marocain, Londres ne fait qu’emboîter le pas aux deux anciennes puissances coloniales qui occupaient la région nord-africaine, l’Espagne et la France, dont le Conseil d’État a autorisé officiellement l’importation et la commercialisation des produits agricoles issus du Sahara marocain.

Les lobbyistes qui défendent à Paris à Madrid ou à Londres, les revendications chimériques du Polisario et qui sont gracieusement rétribués en contrepartie de cette besogne, par les caisses noires du régime algérien, se retrouvent confrontés à la réalité intangible de la légitimité des droits historiques et des revendications du Maroc dans la défense de son intégrité territoriale et de sa souveraineté pleine et entière sur son Sahara Occidental.