La CGEM et le Gouvernement de l’Etat nigérian d’Ogun signent un protocole d’accord pour renforcer la coopération économique 

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a annoncé, jeudi, avoir signé la veille à Abeokuta au Nigeria, un protocole d’accord avec le gouvernement de l’État d’Ogun, visant à renforcer les relations économiques et commerciales bilatérales entre le Maroc et le Nigéria et à promouvoir des opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs stratégiques. 

L’accord, qui s’inscrit dans la volonté des deux parties de stimuler la croissance économique, encourager l’innovation et favoriser le développement durable, a été paraphé par le gouverneur de l’État d’Ogun, Dapo Abiodub, et le vice-président de la Commission Afrique de la CGEM, Ali Zerouali.

Il porte précisément sur les domaines de l’agriculture, de l’industrie, des énergies renouvelables, des infrastructures et du développement des compétences, selon le communiqué de la CGEM.

L’organisation patronale marocaine entend accompagner, à travers cette initiative, les entreprises marocaines souhaitant s’implanter sur le marché nigérian, et travailler à renforcer les échanges commerciaux entre le Maroc et l’État d’Ogun. 

« Nous sommes ravis d’établir ce partenariat multidimensionnel et mutuellement bénéfique avec l’État d’Ogun, un centre industriel majeur du Nigeria », lequel partenariat entre dans le cadre de « l’ambition de la CGEM de promouvoir des chaînes de valeur régionale intégrées à l’économie mondiale, notamment dans l’industrie », a déclaré Zerouali.

Relevant aussi le fait le Maroc « se positionne aujourd’hui comme un hub crédible et stable au service de la coopération Sud-Sud », il a réaffirmé l’engagement de la CGEM en faveur d’un « co-développement industriel et économique sur le continent, favorisant les complémentarités, les transferts de savoir-faire et les synergies entre acteurs privés africains. »

Le Gouvernement d’Ogun s’est, quant à lui, engagé à créer un environnement propice à l’investissement pour les entreprises marocaines et à identifier des projets à fort potentiel.

D’après le communiqué, un comité conjoint de suivi sera mis en place pour garantir la bonne exécution de cet accord et évaluer régulièrement les avancées réalisées.