Le président américain, Donald Trump a organisé jeudi soir, un Iftar à la Maison Blanche, en l’honneur des membres du corps diplomatique arabo-musulman accrédités à Washington et de plusieurs représentants de la communauté musulmane des Etats-Unis, a annoncé la présidence américaine sur la plateforme X.
Au cours de cette réception, à laquelle a pris part l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani, le président Trump a réitéré ses engagements pris lors de la campagne électorale, a affirmé que son administration “mène une diplomatie engagée pour instaurer une paix durable au Moyen-Orient, en s’appuyant sur les Accords historiques d’Abraham”.
Dans une allocution prononcée en la circonstance, le président républicain, Donald Trump a réaffirmé son engagement à poursuivre le processus des Accords d’Abraham, qu’il avait initié en 2020 lors de son premier mandat.
«Nous tenons nos promesses envers la communauté musulmane. Mon administration mène une diplomatie active pour établir une paix durable au Moyen-Orient, en s’appuyant sur les Accords historiques d’Abraham».
Il a aussi exprimé lors de cette cérémonie de rupture du jeûne, ses vifs remerciements aux membres de la communauté musulmane qui l’ont soutenu lors des élections présidentielles de novembre 2024, affirmant que la communauté musulmane «s’est tenue à nos côtés en novembre et, tant que je serai président, je me tiendrai à vos côtés”. « Je tiens à remercier tout particulièrement les centaines de milliers d’Américains musulmans qui nous ont soutenus en nombre record lors de l’élection présidentielle de 2024. C’était incroyable ! », a-t-il détaillé.
Pour rappel, les Accords d’Abraham ont permis de normaliser les relations entre Israël et quatre pays arabes à savoir : les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan et les États-Unis ont reconnu dans le cadre de ces accords la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara occidental, même si l’ex-président démocrate Joe Biden et son équipe n’ont pas fait grand-chose pour mettre en pratique la décision de Trump.
L’Administration Trump avait même promis d’ouvrir une représentation diplomatique dans l’une des grandes provinces du Sahara marocain, Laâyoune ou Dakhla au grand dam du front séparatiste «Polisario» et de son parrain et sponsor algérien.
Le locataire de la Maison Blanche qui était accompagné de hauts responsables de l’administration américaine et de membres du Congrès, a également tenu à saluer les valeurs de paix, de tolérance, du juste-milieu et du vivre-ensemble prônés par l’Islam, et qui prennent une dimension toute particulière lors du mois béni de Ramadan.
De son côté, l’ambassadeur du Royaume à Washington, Youssef Amrani a qualifié sur le réseau social X, les propos du président Donald Trump, de «moment riche en dialogue et en reconnaissance des contributions des Américains musulmans. Des propos encourageants sur la diplomatie et la paix au Moyen-Orient».