Alors l’exécutif et l’opposition Bissau-guinéens ne se sont pas encore entendus sur la date des prochaines élections générales dans le pays, le Président, Umaro Sissoco Embalo a dévoilé le week-end dernier, les sources de financement de ces scrutins, précisant que son gouvernement prendrait à sa charge «90% des dépenses liées à l’organisation des élections législatives et présidentielle» prévues le 23 novembre 2025.
«Nous avons déjà planifié le budget pour les prochaines échéances électorales et nous sommes en mesure de les financer, et nous espérons que nos partenaires pourront combler ce qui manque», a expliqué le dirigeant Bissau-guinéen.
«Nous avons créé un Fonds de la démocratie afin que nous puissions financer nos propres élections, et ceci constitue un acte de souveraineté d’un pays», a à détaillé à ce sujet, le président Embalo.
Malgré les vives contestations de ses opposants qui estiment que l’actuel mandat du président Umaro Embalo a expiré en février 2025, ce dernier a entériné le 7 mars dernier, un décret fixant pour le 23 novembre 2025 la tenue des prochaines élections législatives et de la présidentielle dans le pays. Embalo avait entre-temps annoncé fin 2024, son désir de se contenter d’un mandat unique, avant de faire volte-face.