L’Algérie risque de devenir bientôt un Etat paria sous la direction du duo Tebboune/Chengriha

Le gouvernement du président algérien, Abdelmadjid Tebboune qui n’agit que sous les ordres du vieux général Saïd Chengriha et ses lieutenants, a quasiment isolé le pays de son voisinage immédiat et est en train de le transformer  en un Etat paria et belliqueux qui voit partout des ennemis.

Après les crises diplomatiques avec ses voisins du Nord, l’Espagne et la France, le régime vert-kaki a changé le fusil d’épaule pour faire voler en éclat l’éphémère normalisation des relations bilatérales avec les voisins du Sud, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

La destruction début avril, par l’armée algérienne d’un drone militaire malien à 10 kilomètres au sud de la frontière algérienne, a été la goutte qui a fait déborder le vase, créant du coup, une nouvelle crise diplomatique entre Alger les trois pays sahéliens en les obligeant à rappeler leurs ambassadeurs et à interdire aux avions civils et militaires algériens de survoler leurs espaces aériens sur fond d’un échange acerbe d’accusations entre Alger et Bamako.

Dans ce bras de faire, le Mali est allé encore un peu plus loin, en accusant l’armée algérienne de vouloir envahir le Nord du Mali en connivence avec les groupes rebelles armés locaux, et particulièrement le Front de libération de l’Azawad (FLA) généreusement gâté par les locataires du palais el-Mouradia.

Ces agissements du côté algérien ne diffèrent pas ou peu de l’animosité dont font preuve sans se lasser depuis un demi-siècle, les dirigeants algériens à l’égard du Maroc en cherchant à lui amputer son Sahara Occidental pour y installer une pseudo-république sahraouie (RASD) et s’offrir par la suite, un corridor sur l’Océan atlantique leur permettant une exportation moins coûteuse des hydrocarbures.

Pour concrétiser ce plan expansionniste machiavélique ou plutôt satanique, le régime vert-kaki n’a pas lésiné sur les moyens et a pompé à volonté, plus de 50 milliards de dollars depuis les années 70, dans le budget de l’Etat et les caisses noires des renseignements militaires pour d’une part, assurer la survie de leur marionnette «le Polisario» à travers un soutien inconditionnel aux plans financier, diplomatique, logistique et militaire et d’arroser d’autre part, généreusement les cabinets de lobbyistes en Europe occidentale, aux Etats-Unis et en Amérique Latine en contrepartie de la défense de ses intérêts de l’élite dirigeant algéroise.

Mais, après près de 50 longues années de gesticulations infructueuses, n’est-il pas temps pour les généraux en exercice ou en retraite qui tiennent le vrai pouvoir en Algérie, d’admettre que ces sommes colossales dilapidées à tort dans des causes perdues d’avance, auraient mieux profité aux 40 millions d’Algériens à travers un développement accru et une  diversification significative de l’économie du pays pour atténuer sa dépendance des hydrocarbures et d’éviter aux jeunes Algériens de s’aventurer en mer au risque de leur vie, pour aller chercher un mieux-vivre sous d’autres cieux plus clément ?. A bon entendeur salut.