Le groupe séparatiste sahraoui «Polisario» qui bénéficie d’un soutien effréné du régime algérien, risque fort bien d’être bientôt intégré dans la liste américaine des «organisation terroristes» dans le sillage du renouvellement de la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental par les Etats-Unis.
Le front Polisario qui a des accointances avérées avec des groupes armés terroristes s’activant au Sahel de l’avis de nombreux centres d’études géostratégiques spécialistes en la matière, se trouve en effet, dans la ligne de mire des dirigeants américains depuis la conclusion le 18 octobre 2020, sous le parrainage du président républicain, Donald Trump, des Accords d’Abraham.
Pour rappel, ces accords avaient scellé la normalisation des rapports entre le Maroc et Israël en contrepartie de la reconnaissance officielle par Washington, de la souveraineté du Royaume chérifien sur son Sahara Occidental en plus d’un franc soutien de l’administration Trump, à son plan d’autonomie, comme seule base crédible pour un règlement durable à ce litige territorial artificiel.
La probabilité d’inclure le Polisario sur la liste des «organisations terroristes» a refait surface à l’occasion des nombreux contacts qu’a eus hier mercredi 9 avril, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita durant son séjour à Washington, avec de hauts dirigeants et d’éminents parlementaires américains, dont entre autres, le Conseiller de Trump pour la sécurité nationale, Mike Waltz et le Secrétaire d’Etat, Marco Rubio qui a réaffirmé la reconnaissance des Etats-Unis de la marocanité du Sahara ainsi qu’avec le député républicain, Joe Wilson qui copréside avec Brad Schneider, le Congressional Morocco Caucus.
Le député Joe Wilson qui avait déjà exhorté Donald Trump, avant son investiture le 20 janvier dernier, à inscrire le Polisario sur la liste américaine des «organisations terroristes», a déclaré que ses discussions avec Bourita, ont porté sur «notre partenariat de longue date et notre engagement en faveur de la paix dans la région, notamment la stabilisation du Sahara occidental face aux menaces du Polisario», assurant que «les États-Unis soutiennent le Maroc pour la paix».
Nasser Bourita a été également reçu le jour même à Washington, par Sebastian Gorka, Senior Directeur pour le contre-terrorisme au Conseil de Sécurité Nationale des Etats-Unis et le député Mario Diaz-Balart, membre de la Commission de Défense à la Chambre des représentants et du Congressional Morocco Caucus.
Donc, tout porte à croire que ces derniers développements sur la scène américaine à l’approche de la nouvelle session du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara prévue le 14 avril, devraient contribuer à annihiler définitivement les chimériques et farfelues revendications indépendantistes du Polisario que le régime vert-kaki algérien soutient mordicus, depuis les années 70.