Le commandant des Forces de soutien rapide, paramilitaires (FSR) du Soudan, le général Mohamed Hamdan Dagalo, a annoncé de nouveau, ce mardi 15 avril, la formation d’un «gouvernement parallèle qui représentera une Charte politique et une Constitution de transition historique pour un nouveau Soudan».
Selon les explications fournies par les FSR, le «gouvernement parallèle introduira de nouvelles monnaies et émettra des documents d’identité nationaux». Dagalo appelle dans la foulée, l’Union Africaine (UA) à reconnaître son «Gouvernement parallèle» à celui de Khartoum.
Cette annonce intervient près de deux mois après que les FSR et des groupes politiques et armés alliés ont signé une «Charte politique» à Nairobi(au Kenyak, exprimant leur intention de former «un gouvernement parallèle au Soudan».
En riposte à cette annonce, le 13 mars 2025, le gouvernement soudanais dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhan, a suspendu toutes les importations en provenance du Kenya en réponse à l’organisation par ce pays de la cérémonie de signature de ladite charte politique par le groupe dissident. Khartoum a accusé Nairobi d’ingérence, une allégation réfutée par le pouvoir kenyan.
La nouvelle guerre en cours au Soudan a fait «plus de 15 millions de déplacés» confrontés à ce que les Nations Unies appellent «l’une des pires crises humanitaires au monde». Des Agences onusiennes avertissent que le pays est proche de la famine et plus de l’effondrement quasi-total du système de santé à cause de la guerre.