Une quarantaine de dirigeants africains se réunissent avec le président chinois, Xi Pinping, ce vendredi et samedi à Johannesburg, dans le cadre du 2ème sommet de coopération Chine-Afrique (Focac), placé sous le signe d’une coopération «gagnant-gagnant».
Une panoplie de mesures en faveur de l’Afrique devrait être annoncée durant ce sommet sino-africain qui est à sa deuxième édition après celle de 2006 à Pékin, malgré le fait que la Chine a revu à la baisse, ces dernies temps, ses investissements en Afrique, à cause du ralentissement de sa croissance économique.
L’objectif de ces mesures est de maintenir la coopération avec les partenaires africains, tout en soutenant leur développement, a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi.
La Chine est actuellement le premier partenaire commercial de l’Afrique, avec plus de 200 milliards d’euros d’échanges commerciaux par an. Mais ses investissements dans le continent ont enregistré une chute de plus de 40% au cours des six premiers mois de 2015, par rapport à la même période l’année dernière.
Selon certains observateurs, les pays africains vacillent entre inquiétudes et espoirs face à leur partenaire chinois. Fortement inquiétés par la baisse de leurs exportations des matières premières vers la Chine, les pays africains sollicitent, dans ce sens, des garanties de la part de leur partenaire chinois.
Ils manifestent en même temps de l’engouement envers ce partenaire qui a toujours évoqué sa volonté politique sincère d’aider l’Afrique et prôné la politique du gagnant-gagnant. Ainsi, tandis que l’Afrique du Sud met en avant le fait que «l’Afrique devrait saisir des opportunités» qui leurs sont propres, le Mozambique pense améliorer sa capacité de développement grâce à l’aide chinoise. Le Nigeria pour sa part compte s’appuyer sur la Chine pour financer d’importants projets internes.
Avant même que la Chine n’annonce ses nouvelles mesures au sommet de l’Afrique du Sud, elle a déjà signé plusieurs accords avec le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.