Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a décidé, à l’unanimité, ce mercredi, de réduire l’effectif des casques bleus de la mission onusienne (ONUCI), déployés en Côte d’Ivoire.
Dans une note, le Conseil parle de la réduction de «l’effectif autorisé de la composante militaire de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), de 5.437 militaires à 4.000 d’ici au 31 mars» prochain.
Les «progrès considérables» enregistrés au niveau de la réconciliation nationale, de la stabilité et la sécurité dans le pays, ainsi que le «succès de l’élection présidentielle» d’octobre dernier, sont autant de faits qui ont motivé cette résolution unanime.
Concernant la présidentielle, l’ONU considère que son bon déroulement «marque une étape décisive dans la consolidation de la paix et de la stabilité à long terme en Côte d’Ivoire».
Toutefois, les Nations unies reconnaissent que «la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationale dans la région». Une raison pour le Conseil de sécurité de maintenir l’embargo sur les armes imposé à la Côte d’Ivoire depuis 2004 et assoupli en 2012 pour permettre aux forces de sécurité du pays de s’entraîner.
La réduction des effectifs de l’ONUCI est sans doute une bonne nouvelle pour les autorités ivoiriennes ou, mieux, le président de la République, Alassane Ouattara, qui avait déjà affiché, plus d’une fois, son intention de demander le retrait total des casques bleus de son pays avant fin 2017 ou début 2018.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon devrait présenter avant fin mars un rapport et des recommandations sur la poursuite de ces réductions d’effectifs et sur l’avenir de la mission en Côte d’Ivoire.