L’armée camerounaise a annoncé lundi, la mort de deux de ses officiers, lors d’une vaste opération militaire menée contre la secte islamiste Boko Haram.
L’un des deux officiers, âgé de 39 ans et promu lieutenant-colonel depuis le 1er janvier dernier, a succombé à ses blessures consécutives à l’explosion de sa voiture causée par une mine, dans la ville de Kerala (extrême-nord du pays). Le second qui appartenait au Centre Antiterroriste des Bataillons d’interventions rapides a trouvé la mort au cours des combats contre le groupe islamiste.
Les combats soutenus par les forces spéciales camerounaises ont eu lieu la semaine passée dans la localité de Goshi située dans l’Etat de Borno au Nigéria, sous la bannière de la force régionale de lutte contre Boko Haram.
Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Boko Haram) a enregistré, en plus de la perte de plusieurs de ses membres, la destruction d’un centre de formation ainsi qu’un lot d’engins explosifs. «Nous avons détruit un centre de formation et neutralisé plus de 160 islamistes de Boko Haram», a indiqué le lieutenant-colonel Didier Badjeck, porte-parole de l’armée camerounaise. Des dizaines d’otages auraient également été libérés.
Un bilan vanté par le porte-parole du gouvernement, le ministre Issa Tchirouma, qui a évoqué la plus grosse contre-attaque jamais menée par les forces de défense camerounaises contre Boko Haram. «Il y a eu plusieurs batailles et donc nos forces ont eu le dessus. Elles ont détruit ou neutralisé plus de 162 éléments de Boko Haram», a déclaré le ministre.