Une dangereuse cellule terroriste lourdement armée et composée de dix membres, dont un ressortissant français, a été démantelée au Maroc par le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ).
Ce commando de dix membres démantelé jeudi par les services de sécurité, projetait de commettre vendredi 19 février, un attentat à la voiture piégée contre des institutions et des personnalités politiques du pays, a révélé le directeur du BCIJ, Abdelhak Khiame.
Il a précisé au cours d’une conférence de presse, que les membres de cette cellule s’activaient dans les villes d’Essaouira, Meknès et Sidi Kacem et agissaient sous les ordres d’un Marocain natif de Laâyoune. « L’enquête va déterminer si cette personne a des liens ou non avec les séparatistes du Polisario », a ajouté le directeur du BCIJ relevant de la Direction Général de la Surveillance du Territoire (DGST), précisant qu’un mineur membre du commando a avoué avoir accepté d’être le kamikaze qui devait conduire un véhicule chargé d’explosifs et devant servir à un attentat.
Lors d’une descente dans la ville d’El Jadida, les services de sécurité ont pu également mettre la main sur un lot d’armes de guerre dissimulées dans une «planque sécurisée», ajoute la même source. Il s’agit entre autres, de quatre mitrailleuses automatiques, 4 pistolets, un fusil à viseur, plusieurs bombes lacrymogènes, des minutions en grande quantité, des bouteilles remplies de produits chimique liquides et solides, destinés à la fabrication d’explosifs, des armes blanches et des tenues militaires ainsi que deux drapeaux de Daech.
Le démantèlement de ce réseau terroriste intervient, selon les mêmes sources, en concomitance avec les menaces que ne cessent de proférer des combattants marocains dans les rangs du soi-disant « Etat islamique », à travers des campagnes médiatiques dans lesquelles ils font part de leur détermination à retourner au Royaume pour porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité.