Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé les acteurs politiques de la République Démocratique du Congo (RDC), à dialoguer et à se mettre d’accord sur un calendrier électoral consensuel, nécessaires pour les élections apaisées.
Ban Ki-Moon a lancé cet appel lors de sa visite, ce mercredi à Kinshasa, où il a rencontré, en plus du président Joseph Kabila, des responsables du Parlement, des représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile.
«Il faut qu’il y ait un dialogue consensuel entre toutes les parties prenantes », «Je les ai exhortés à travailler à un processus électoral inclusif et crédible dans le respect de la Constitution», a affirmé le numéro un de l’ONU, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, faisant le point sur ses échanges avec les acteurs sociopolitiques qu’il a rencontrés.
Pour Ban Ki-moon, «il n’y a pas d’autre solution» qu’un dialogue inclusif pour lequel il a encouragé le président Kabila de travailler dans ce sens. Aussi, selon ses affirmations, toutes les parties avec lesquelles il s’est entretenu seraient disposées à participer à ce dialogue.
Mais les réactions des politiques après les déclarations du secrétaire général ont montré qu’il existe toujours des réserves face à ce dialogue qui est vu par une partie de l’opposition comme un moyen pour le chef de l’Etat de gagner du temps et de se maintenir au pouvoir.
Au cours de son point de presse, Ban Ki-moon a fait aussi part de certaines de ses inquiétudes qui sont de nature à renforcer l’impasse dans l’organisation des élections. Le cas du traitement des opposants dont les actions sont parfois soumises à des restrictions injustifiées.
Le secrétaire général s’est rendu ce jeudi au Soudan du Sud où il rencontrera le président Salva Kiir.