L’Éthiopie a officiellement introduit sa demande consistant à occuper un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2017-2018, selon les informations communiquées par les autorités éthiopiennes le 29 février dernier.
Pour convaincre sur l’opportunité de sa candidature, le pays n’a pas manqué de faire part de certains de ses atouts. D’après le ministre des Affaires étrangères, Tedros Adhanom, «l’Ethiopie a toujours répondu présent aux appels des Nations Unies pour les efforts collectifs en vue de maintenir la paix et la sécurité internationales.»
Avec des chiffres à l’appui, il a aussi fait savoir que «l’Ethiopie est présentement le deuxième plus grand contributeur en troupes aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies avec quelque 8.326 hommes déployés dans plusieurs foyers de tension.»
Un fait confirmé par le Commissaire de l’Union africaine (UA) à la paix et la sécurité, l’Algérien Smaïl Chergui, qui reconnait l’Ethiopie comme un «contributeur majeur de troupes aux missions de maintien de la paix de l’ONU.»
D’ores et déjà, le pays pourrait compter sur un soutien de poids, l’Union africaine (UA) qui avait déjà approuvé sa candidature, lors de la 26e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement tenue en janvier dernier.
L’Ethiopie a rassuré qu’en cas de son élection au Conseil de sécurité comme membre non permanent, «il sera au service de tous les pays-membres de l’organisation des Nations Unies et assumera les responsabilités qui lui seront dévolues par la Charte dans un véritable esprit de partenariat et de transparence.»
Le gouvernement a appelé ses missions diplomatiques à faire campagne, dans les pays où elles sont accréditées, en faveur de l’élection de l’Ethiopie en juin prochain.
Notons que l’Ethiopie qui est l’un des 51 pays fondateurs de l’ONU en 1945 a déjà siégé au Conseil de sécurité pendant deux mandats (1967-1968 et 1989-1990).