L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé officiellement ce mardi, que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest ne constitue plus une «urgence de santé publique de portée internationale».
«L’épidémie d’Ebola en Afrique occidentale ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale», et le risque de propagation du virus à travers le monde est désormais «faible», a fait savoir Margaret Chan, directrice de l’OMS, lors d’une conférence de presse. Par la même occasion, la responsable de l’OMS a mis fin à la procédure «d’urgence internationale» décrétée en août 2014 pour faire face à cette épidémie mortelle.
Concernant les cas probables de réapparition du virus, comme ce fut dernièrement le cas en Guinée où la maladie a tué cinq morts, Margaret a souligné que «les pays ont actuellement la capacité de répondre rapidement à des résurgences du virus». Elle n’écarte pas, cependant, la nécessité «de s’assurer que les communautés puissent réagir rapidement et totalement, et que les cas soient isolés et traités sans retard.»
La fièvre hémorragique Ebola a fortement frappé la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone. A eux seuls, ces trois pays d’Afrique de l’Ouest ont enregistré plus de 99 % des victimes de la maladie, soit plus de 11.300 personnes décédées depuis fin 2013.
La directrice de l’OMS a reconnu, face à la presse, que ces pays restent encore vulnérables à de possibles épisodes de réapparition de la maladie. D’où l’importance de maintenir un «haut niveau de vigilance», bien que la maladie ne soit plus une urgence internationale.
Dans un communiqué, l’OMS a recommandé à tous les pays de lever, dans les plus brefs délais, toutes les restrictions imposées aux voyages et au commerce à destination de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone.