La coalition de l’opposition congolaise constituée de 7 anciens partis de la majorité (G7) a décidé mercredi, d’investir l’ex-gouverneur du Katanga, Moise Katumbi, comme son candidat à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo (RDC).
Cette décision a été prise lors d’un conclave tenu par le G7 du 29 au 30 mars à Kinshasa. S’il n’est pas officiellement membre de cette coalition de l’opposition, Katumbi a toujours été considéré comme proche du G7 depuis qu’il avait claqué les portes de la majorité. Il avait soutenu le président Joseph Kabila en 2006 et 2011.
«A la requête unanime des partis membres du G7, je prie Moïse Katumbi d’accepter sa candidature», c’est la proposition lancée par le président du G7, Charles Mwando Nsimba à Katumbi qui était en déplacement en Belgique pendant le conclave. Plusieurs ténors du G7 sont certains que le président du club de foot tout puissant Mazembé, ne déclinera pas cette proposition.
Moïse Katumbi et la plateforme de l’opposition reprochent au président Joseph Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir et l’invitent à renoncer à son ambition de briguer un nouveau mandat, en violation la Constitution.
Lors d’un premier conclave tenu à Lubumbashi (Katanga), il y a quelques semaines, les deux collaborateurs avaient fait une déclaration commune sur le processus électoral.
En principe, le mandat de Kabila expire en décembre 2016 et il ne peut briguer un troisième mandat, selon la Constitution. La date de la présidentielle, qui était prévue initialement pour le 27 novembre, n’est pas encore connue.
L’on sait tout simplement que la Commission électorale Nationale indépendante (CENI) avait déjà indiqué qu’elle allait saisir la cour constitutionnelle pour le report des élections au-delà de 2016. Ce que repousse l’opposition, voire la communauté internationale qui exhorte les autorités congolaises à s’en tenir aux délais constitutionnels.