L’ex-président du Bénin, Thomas Boni Yayi a été désigné, par l’Union Africaine (UA), chef de la mission d’observation pour la prochaine présidentielle en Guinée Equatoriale, rapporte mardi, dans son journal télévisé de 20h, l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (ORTB-public).
Boni Yayi qui vient de céder le pouvoir après deux mandats, conformément à la Constitution béninoise, est sollicité juste une semaine après la cérémonie de passation des charges présidentielles avec le nouveau président de la République.
L’institution panafricaine justifie le choix porté sur Boni Yayi par son action en faveur de «la consolidation de la démocratie en Afrique», un geste de reconnaissance à l’endroit de Boni Yayi, pour sa médiation et sa promptitude dans le règlement des crises dans la sous-région.
L’élection présidentielle en Guinée équatoriale est prévue pour le 24 avril prochain. Sept candidats sont en lice dont le président sortant, Obiang Nguema, qui brigue un nouveau septennat à 73 ans. Actuellement il est le doyen des chefs d’Etat africains, de par sa longévité au pouvoir.
Le successeur de Boni Yayi au Bénin, l’homme d’affaires Patrice Talon, a prêté serment le 6 avril. Dans son discours d’investiture, il a réitéré sa promesse de campagne de faire un mandat unique qui sera «un instrument de rupture et de transition devant aboutir à la mise en place des grandes réformes politiques et institutionnelles» dans le pays.
Pour sa part, Boni Yayi s’était retiré le même jour de sa défaite électorale, dans sa ville natale Tchaourou, située au nord du pays à environ 400 km de Cotonou, la capitale économique.