Le Japon a accordé le 13 avril au Togo, un prêt de 15 milliards de FCFA destiné à financer les travaux d’aménagement d’un nouveau port de pêche devant remplacer l’actuel port autonome de Lomé (PAL).
«L’aménagement du nouveau port de pêche permettra d’assurer un environnement où les pêcheurs, les mareyeurs, les détaillants et les transformateurs pourront continuer à travailler efficacement et en toute sécurité afin de fournir des produits halieutiques de meilleure qualité», a déclaré, lors de la cérémonie de signature de l’accord de prêt, le ministre togolais chargé de la Planification du développement, Kossi Assimaïdou. Ce projet, a-t-il dit, devrait ainsi «contribuer à la promotion de la croissance économique et à la réduction de la pauvreté» dans le pays.
En effet, l’actuel port de pêche de Lomé présente nombre d’insuffisances, notamment le manque d’infrastructures adéquates, des problèmes d’encombrement, de sécurité ou encore d’hygiène.
Le nouveau port sera aménagé sur un site à Gbétchogbé, village en zone portuaire. Il sera équipé d’un bassin où les pirogues et les bateaux de pêche pourront accoster facilement, d’un quai de déchargement et d’entrepôts frigorifiques.
Pour Yukuo Murata, le chargé d’affaires de l’Ambassade du Japon au Togo, «l’aide de son pays va contribuer à améliorer l’autosuffisance alimentaire en termes de poisson de bonne qualité, source de protéine, pour une meilleure santé des populations togolaises».
Le secteur de la pêche au Togo joue un rôle économique très important. Il emploie 22.000 personnes et contribue à hauteur de 4% au PIB agricole et de 1,3% au PIB national.
La production halieutique annuelle avoisine les 25.000 tonnes, dont 1.000 pour la pêche lagunaire, ce qui couvre environ 35% des besoins du pays en produits halieutiques.