Deux sociétés américaines de services pétroliers ont décroché des contrats auprès de la compagnie algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) pour une enveloppe globale de 70 millions de dollars, indique la compagnie algérienne dans un communiqué cité vendredi 22 avril, par l’agence Reuters.
Il s’agit de Schlumberger, le groupe de services pétroliers franco-américain dont le contrat vaut 25 millions de dollars pour l’assistance technique, et du groupe américain National Oilwell Varco (NOV) qui a remporté un contrat de 45 millions de dollars dans le domaine de forage.
Suite à la chute des prix du pétrole qui a affecté les revenus pétroliers de l’Algérie, troisième producteur dans le continent africain, le pays s’emploie à attirer des investisseurs étrangers afin d’aider à la relance de la production de pétrole et de gaz et de soutenir les exportations, sans oublier la demande locale croissante à satisfaire.
Dans cette vision, le groupe Sonatrach compte maintenir son plan d’investissement 2015-2019, avec à l’affiche 90 milliards de dollars. Une ouverture à tous les opérateurs internationaux, par le biais des appels d’offres, a été aussi décidée.
Récemment, des contrats ont été paraphés avec le groupe japonais JGC pour l’optimisation de la production de Hassi Messaoud, le plus grand champ pétrolier d’Algérie, pour un montant de 339 millions de dollars, ainsi qu’avec quatre entreprises étrangères pour la fourniture de tubes de forage et pour un montant global de 880 millions de dollars.
En Algérie, le pétrole et le gaz représentent 95% des exportations, près de 30% du PIB et environ 60% des recettes publiques. Avec la chute des cours du pétrole qui a débuté au milieu de l’année 2014, le pays a vu ses revenus chuté de 40% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de l’an dernier.
L’heure est donc à la séduction de plus d’investisseurs potentiels, pour l’entreprise publique des hydrocarbures. Le 24 mai prochain, l’Algérie abritera un Forum d’affaires algéro-européen dédié exclusivement à l’énergie.