Le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a nommé ce dimanche 1er mai, un nouveau gouvernement dit de «rupture», comptant 38 ministres dont trois ministres d’État et trois ministres délégués.
Le Premier ministre, Clément Mouamba a été pour sa part, désigné à ce poste le 23 avril dernier. Au total 16 personnalités ont fait leur entrée dans la nouvelle équipe gouvernementale qui est constituée de huit femmes. Il s’agit d’une équipe qualifiée de «gouvernement de rupture», car marqué par l’entrée des nouvelles personnalités.
Ces novices ne sont autres que des jeunes qui avaient soutenu le président Sassou Nguesso dans son projet de changement de Constitution, lui ayant permis de se représenter à la présidentielle de mars. Certains observateurs proches du pouvoir voient en ce sang nouveau au sein du gouvernement un symbole qui veut mettre en avant la compétence.
La nouvelle Constitution au Congo a été validée par un référendum contesté et qualifié de «coup d’État» par des opposants au régime de Sassou. La victoire du président sortant à la présidentielle n’était pas non plus admise par tous les ténors de l’opposition.
Quelques jours après la confirmation des résultats de la présidentielle, des quartiers au sud de Brazzaville, la capitale, étaient le théâtre d’échanges de tirs provoqués, selon le gouvernement, par une attaque menée par des hommes armés contre des bâtiments publics.
Au lendemain de ces violences, des bombardements ont eu lieu dans la région du Pool au sud du pays, pour lesquels le nombre exact de personnes tuées et de déplacés ne sont toujours pas connus. Les autorités défendent des bombardements ciblés contre des rebelles.
Le président Sassou a placé son nouveau mandat à la tête du pays sous le signe de l’économie et du social.