Le nouveau Parlement de la République centrafricaine (RCA) fait sa rentrée ce mardi 3 mai, avec une équipe encore incomplète.
En effet, les députés présents ce mardi au Parlement, représentant 128 circonscriptions validées au terme des dernières législatives, seront rejoints par leurs collègues qui postulent pour les sièges à pourvoir dans 12 circonscriptions dans le cadre des législatives partielles programmées pour le 13 mai prochain.
C’est parti donc pour une session extraordinaire de deux semaines pour des députés élus au suffrage universel, après les trois années de conflits interethniques qui ont secoué le pays.
A l’ordre du jour de cette session, figurent, entre autres, la mise en place d’un bureau, la constitution des commissions permanentes et l’élection du président de l’Assemblée nationale qui est la deuxième personnalité la plus importante de l’Etat dans l’ordre protocolaire.
D’après des sources bien informées, la présidence de l’Assemblée nationale serait particulièrement convoitée. Plusieurs candidats seraient en lice, présentant différents profils, parmi lesquels des candidats malheureux à la présidentielle, notamment Martin Ziguélé, Karim Meckassouna ou encore Timoléon Mbaikoua.
Martin Ziguélé serait, selon les mêmes sources, celui qui semble jouir d’une crédibilité importante tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, et répondrait aux critères de compétence, d’expérience, de probité et de représentativité, nécessaires pour le détenteur du perchoir.
Le président de l’Assemblée aura par la suite la tâche de convoquer le Parlement en session ordinaire au cours de laquelle le Premier ministre fera son discours de politique générale pour le pays.