Le président français, François Hollande, a appelé la communauté internationale à ne pas baisser la garde contre le groupe islamiste Boko Haram, mais à «poursuivre avec acharnement le combat» contre les djihadistes.
Hollande s’est exprimé ainsi samedi 14 mai lors du sommet d’Abuja, au Nigeria, portant sur le terrorisme et particulièrement sur les moyens de mettre fin aux exactions de la secte islamiste Boko Haram qui a déjà provoqué, depuis 2009, la mort de plus de 20.000 personnes dans la région du lac Tchad.
Pour le chef de l’Etat français, seul chef d’Etat non africain présent à ce sommet, Boko Haram reste encore une menace, malgré «les résultats déjà impressionnants» ayant permis d’amoindrir sa force de frappe, grâce notamment aux opérations menées par les armées des pays touchés de la région et par la Force multinationale mixte de lutte contre Boko Haram.
Le sommet d’Abuja a réuni huit chefs d’Etat africains (Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger, Sénégal, Gabon, Togo et Bénin). Parmi les invités non africains, figuraient aussi des chefs de la diplomatie européenne, britannique, et du numéro deux du Département d’état américain.
La rencontre s’est clôturée avec un communiqué final invitant entre autres la communauté internationale à s’engager davantage financièrement et militairement, pour venir à bout de la secte islamiste Boko Haram, et aider les populations dont la situation humanitaire est préoccupante.
Pour sa part, le chef de l’Etat français s’est engagé à «amplifier» les efforts de la France dans le combat contre Boko Haram et dans le développement du Bassin du Lac Tchad qui est encore un de ses derniers sanctuaires.