La Côte d’Ivoire vient de bénéficier d’un soutien massif de la part des bailleurs de fonds étrangers pour financer son développement économique, soit une enveloppe de 15,4 milliards de dollars.
Le montant est au-delà de ce qu’espérait la Côte d’Ivoire dont une délégation, avec en-tête le premier ministre Daniel Kablan Duncan, est en réunion à Paris, du 17 au 18 mai, avec des bailleurs de fonds internationaux. Au menu des discussions, le financement du Programme national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire, dans son deuxième volet couvrant la période 2016-2020. Le premier volet entamé en 2012 a été réalisé avec le soutien de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le PND 2016-2020 est évalué à 30 000 milliards de FCFA, soit environ 46 milliards d’euros. Dans le montant octroyé par les bailleurs de fonds, la Banque mondiale a promis 5 milliards de dollars, 2 milliards de dollars pour la Banque africaine de développement (BAD) et 1,8 milliard pour la Banque islamique de développement. La France s’engagée à apporter 1,7 milliard d’euros d’appui à travers des contrats de désendettement.
D’autres contributeurs figurent dans la liste, notamment les Nations unies, l’Union européenne, la Banque européenne d’investissement, la Banque ouest-africaine de développement, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud et l’Allemagne.
Tous ces partenaires reconnaissent l’effort de redressement économique fourni par la Côte d’Ivoire depuis la crise post électorale de 2011, mais encouragent en même temps le pays à faire face aux défis qui le guettent encore, tel le chômage des jeunes.
«Il s’agit maintenant d’engager une seconde étape dans la transformation structurelle de l’économie ivoirienne», a affirmé le premier ministre devant les partenaires de la Côte d’Ivoire, tout en rappelant que son pays s’était fixé pour objectif de rejoindre les pays émergents d’ici à 2020.