Le Chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu a entamé ce lundi, une tournée dans quatre pays africains au cours de laquelle il participera au sommet des chefs d’Etat d’Afrique de l’Est.
Le périple de Netanyahu dans le continent noir, qui intervient plus de trois décennies après le voyage de l’ex-Premier ministre, Yitzhak Rabin au Maroc et coïncide avec la commémoration du 40e anniversaire de l’opération commando israélienne menée en 1976 pour la libération des otages d’un vol détourné à Entebbe en Ouganda, le conduira respectivement en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Ethiopie.
En Ouganda, le numéro Un du gouvernement israélien participera, entre autres, à un sommet des chefs d’Etat des pays d’Afrique de l’Est. En Ethiopie, il prendra la parole devant le Parlement.
L’hôte israélien des pays africains entend ouvrir une nouvelle page des relations de l’État hébreu avec les pays du continent dans lesquels son pays veut «entrer par la Grande Porte», selon les propos de Benjamin Netanyahu. Certains observateurs percevoient dans cette démarche une opération de séduction visant à s’aliéner les soutiens des pays africains dans les instances onusiennes.
Le chef du gouvernement israélien ne voyage pas les mains vides. Il part avec enveloppe de 13 millions de dollars destinée à renforcer la coopération à travers l’Agence israélienne de coopération et de développement.
Plusieurs pays africains attendent beaucoup de cet allié privilégié des américains. Certains attendent, de cette relation, bénéficier de l’expertise israélienne et de ses équipements dans les domaines militaire et sécuritaire, ainsi que profiter de ses technologies dans le domaine agricole et de la gestion d’eau.