La République démocratique du Congo (RDC) a bouclé les travaux préparatifs au dialogue politique national et inclusif et a annoncé le démarrage de ce dialogue pour le 1er septembre prochain.
Le document final des travaux du comité préparatoire au dialogue, entamés le 23 août dernier à Kinshasa, a été signé par le représentant de la majorité présidentielle, celui de l’opposition, celui de la société civile et par le facilitateur de l’Union africaine, Edem Kodjo.
Il s’agit d’une feuille de route qui définit les principes conducteurs du dialogue, les éléments de son agenda et ses étapes. Sans oublier le financement du dialogue, ainsi que les droits et devoirs des participants, entre autres.
Les participants aux travaux préparatifs ont insisté sur le fait le but principal du dialogue demeure l’échange et les réflexions en toute liberté et sans contrainte, sur l’organisation d’élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives, dans le respect de la Constitution.
Après la signature de la feuille de route, le directeur de cabinet du président de la République et délégué de la majorité, Néhémie Mwilanya, a affirmé que «le train du dialogue est bel et bien sur les rails». Tandis que le représentant de l’opposition qui a participé à ces assises, Jean-Lucien Busa, a invité le pouvoir de tout mettre en œuvre pour répondre aux «exigences de l’opposition» avant le début du dialogue.
L’opposition réunie au sein du Rassemblement des forces acquises au changement et le MLC (Mouvement de libération du Congo) de Jean-Pierre Bemba n’ont pas participé aux travaux préparatifs, en raison de leurs conditions préalables qui n’étaient pas réunies.
Le dialogue politique qui comptera environ deux cents participants, couvrira la période allant du 1er au 14 septembre. Il devrait mettre fin à la crise politique que traverse la RDC depuis des mois et baliser le chemin des élections apaisées dans le pays.