Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal a étayé, ce mercredi 1er septembre, en marge d’une visite de travail, dans la wilaya de Saïda, des statistiques reflétant une bonne santé de l’économie nationale.
D’après ses déclarations, les réserves de changes algériennes ne baisseront pas sous le seuil des 100 milliards de dollars jusqu’à 2019. Il a indiqué que «le PIB de l’Algérie qui s’établit à 16.700 milliards de dinars en 2015, poursuivra sa croissance pour atteindre 22.000 milliards de dinars en 2019» car, a-t-il dit, «il y a un renforcement de la production nationale, notamment dans le secteur industriel».
Toujours selon les informations livrées à la presse par Sellal, les réserves de change «sont bonnes» et l’inflation «stable» entre 4 et 5%, le taux de croissance «demeure positif» et s’établit à 3,5% en 2016 et serait selon les estimations de 3,9% en 2017.
Pour le chef du gouvernement, «malgré l’effondrement du marché pétrolier et la réduction de moitié du volume de la fiscalité pétrolière, l’Algérie résiste et continue d’améliorer ses performances économiques».
Au vu de tous ces paramètres, «l’Algérie va bien, les choses sont stables et il faudra faire des efforts supplémentaires, notamment dans le domaine agricole afin d’exporter davantage», a noté Abdelmalek Sellal.
L’Algérie, observe selon lui, «une constante augmentation des crédits à l’économie et la création d’entreprises». «Au 1er semestre 2016, le nombre d’entreprises a sensiblement augmenté et même le chômage a diminué», a-t-il assuré.
«Ces bons résultats ont été obtenus grâce aux mesures de rationalisation de la dépense, de maîtrise du commerce extérieur, de réduction des importations, avec la poursuite des efforts de l’Etat dans le domaine social et les secteurs névralgiques.»
Le PM dénonce, ainsi, le tableau sombre dressé par des experts en économie et les institutions de Bretton woods qui prévoyaient à terme, une faillite financière en Algérie.
Dernièrement, la Banque mondiale a annoncé une chute drastique des réserves de change algériennes qui devraient fondre pour s’établir à 60 milliards de dollars à l’horizon 2018. Cette prévision a été vivement contestée par la Banque d’Algérie.