Le groupe français de géosciences CGG a annoncé, ce jeudi, avoir remporté, auprès de l’Institut national du pétrole du Mozambique, un très vaste programme multi-clients pour acquérir des données sismiques au large des côtes du pays.
D’après le communiqué du parapétrolier spécialisé dans l’exploration des sous-sols, ce programme devrait «améliorer la connaissance de la géologie de la région et permettre aux entreprises pétrolières et gazières de mieux appréhender le fort potentiel» du pays.
En effet, la CGG collecte, traite et interprète des signaux sismiques pour les transformer en images du sous-sol que les clients, principalement les compagnies pétrolières, utilisent dans leurs activités d’exploration-production.
Plus que cela, avec ce contrat, il s’agit, selon le directeur général de CGG, Jean-Georges Malcor, de fournir, grâce à une offre géoscience complète et intégrée, «une compréhension complète du sous-sol des principaux bassins sédimentaires majeurs de notre planète.»
Le communiqué précise que le marché remporté par le CGG comprend une très grande étude sismique 3D, située dans la zone Beira haut du delta du Zambèze, qui pourrait totaliser jusqu’à 40.000 km2 sous réserve d’un niveau satisfaisant de préfinancement des clients ainsi qu’une étude 2D de plus de 6.550 km2 dans le bassin de Rovuma.
L’étude sismique 3D couvrira notamment les blocs Z5-C et Z5-D, et l’étude 2D couvrira les blocs R5-A, R5-B et R5-C. Mais le montant du contrat n’a pas été indiqué.
Malgré ses ressources en hydrocarbures, le Mozambique, figure parmi les plus pauvres de la planète. Selon l’indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ce pays, situé au sud-est de l’Afrique, occupait en 2012, la 184e position sur 187 pays.