Les autorités ivoiriennes ont pris l’engagement, mercredi 19 octobre, de venir en aide à la Société ivoirienne de Raffinerie (SIR) en situation financière difficile ces dernières années.
Suite à un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a déclaré que «le gouvernement décide d’octroyer à la SIR un soutien financier dimensionné non reconductible portant sur une centaine de milliards de FCFA», en vue de la «maintenir en activité.»
«Un soutien financier a été mis en place» pour la «restructuration de la SIR, après qu’un «audit» réalisé de «janvier 2012 à décembre 2014» a relevé que l’entreprise rencontre des «des difficultés d’ordre organisationnel, comptable et financier», a poursuivi Koné, tout en précisant que l’ambition de l’Etat pour cette société stratégique est de la «sauver pour qu’elle soit viable» et «lui redonner une situation financière conforme aux ambitions de notre pays dans le domaine du raffinage de produits pétroliers.»
Concernant les dettes qui constituent «un gros poids» pour l’entreprise, le porte-parole du gouvernement a souligné qu’une partie «sera apurée» par l’Etat et l’autre par «des financiers privés.»
La Côte d’Ivoire détient 46% des actions de la SIR qui est la plus importante entreprise du pays en termes de chiffre d’affaires et l’une des plus importantes raffineries d’Afrique. La société traite aujourd’hui 3,8 millions de tonnes de pétrole brut par an, et exporte sa production en Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que vers les Etats-Unis.