Les deux boites noires de l’avion civil ukrainien qui s’est écrasé dans la nuit du vendredi à samedi en Algérie, n’ont pas encore été retrouvées 24 heures après le crash de l’appareil avec à son bord 7 membres d’équipage.
L’avion s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport de Tamanrasset à 2000 kilomètres au sud d’Alger, provoquant la mort de tous les membres d’équipage. Les circonstances du drame ne sont pour l’instant pas encore connues. L’aéronef appartenait à la compagnie aérienne « Ukraine Air Alliance ».
L’avion-cargo de type Antonov 12 transportait des équipements pétroliers. Il assurait la liaison entre l’aéroport de Prestwick en Grande Bretagne et Malabo, la capitale de Guinée Equatoriale. Il devait réaliser deux escales techniques, la première à Ghardaïa à 500 kilomètres au sud d’Alger, et la deuxième à Tamanrasset. C’est 3 minutes après avoir décollé de cette dernière que la tour de contrôle a perdu contact avec l’avion, selon un communiqué du ministère des transports algérien.
Le site du crash se trouve dans une zone désertique et montagneuse, à 15 kilomètres au sud de l’aéroport de Tamanrasset, près de la petite ville de Tagrembait. Les corps des membres d’équipage ont été retrouvés sur le site du crash. Quatre d’entre eux ont été retrouvés déchiquetés, les 3 autres ont été calcinés.
La Cour de Tamanrasset a ordonné samedi après-midi l’ouverture d’une enquête préliminaire, alors que les autorités ont constitué une cellule de crise afin d’élucider les circonstances de cet accident. Les recherches ont été lancées samedi afin de retrouver les débris de l’appareil.
Les autorités algériennes ont également indiqué que les familles des victimes allaient faire prochainement le déplacement en Algérie pour compléter la procédure d’analyse des ADN des corps.
Cette catastrophe survient un mois après le drame qui a coûté la vie à 116 personnes lors du crash de l’avion d’Air Algérie au Mali le 24 juillet.