Le ministre de l’Environnement au Burundi, Emmanuel Niyonkuru, a été assassiné par balles, ce dimanche à Bujumbura, la capitale du Burundi, par un agresseur non encore identifié.
Niyonkuru, au volant de sa voiture, se rendait à son domicile un peu après minuit, quand il a reçu des coups de feu, l’ayant achevé sur le coup.
D’après les premières investigations menées par les autorités, le tireur se trouvait à l’intérieur du véhicule et il s’agirait d’un acte préparé.
Les autorités ont procédé à l’arrestation de quelques suspects dont une femme qui se trouvait à bord du véhicule du ministre et le responsable du bar où Niyonkuru venait de se rendre avant son assassinat. Certaines sources parlent aussi des gardiens de la parcelle de la victime qui seraient interpellés.
«Nous ignorons encore les motivations parce que nous n’avons pas encore mis la main sur celui qui a tiré sur le ministre. Ce qui est sûr, c’est que visiblement, c’était un acte préparé, ce qui veut dire qu’il s’agit d’un assassinat», a affirmé le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, à la presse.
Le Burundi a déjà perdu, l’année dernière, deux anciens ministres, un député ainsi que plusieurs officiers, tués par des individus armés, dans le cadre de la crise politique qui secoue le pays depuis que Nkurunziza avait manifesté son intention de briguer un troisième mandat, en avril 2015. Niyonkuru est le premier membre du gouvernement encore en poste à être assassiné.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza a adressé, à partir de son compte Twitter, ses condoléances à la famille et à tous les Burundais et a promis que «ce crime ne restera pas impuni».