Les autorités nigérianes ont annoncé, lundi 2 janvier, la fermeture prochaine de l’aéroport international Nnamdi Azikiwe pour quatre à six semaines, dans le cadre des travaux de rénovation à réaliser au niveau de la piste d’atterrissage.
Cette fermeture provisoire de la piste est en partie consécutive aux multiples plaintes des compagnies aériennes jugeant déplorable l’état la piste d’atterrissage qui leur crée d’énormes préjudices.
En aout dernier, un avion de la South African Airways a été endommagé durant l’atterrissage. Pour manifester leur mécontentement, certaines compagnies ont cessé d’y faire atterrir leurs avions, tandis que d’autres menacent de leur emboîter le pas.
D’après les détails donnés par le communiqué du ministère de l’aviation, les travaux qui sont confiés à une société de construction allemande, Julius Berger, devraient se poursuivre même après la réouverture de l’aéroport au trafic aérien.
Durant les travaux qui démarreront au mois de février 2017, les vols domestiques et internationaux seront déroutés vers l’aéroport de Kaduna, à environ 160 kilomètres d’Abuja. Les voyageurs devront ensuite se rendre à Abuja par la route, un trajet qui comporte des risques de braquages et d’enlèvements.
Mais le gouvernement nigérian rassure les usagers en leur promettant d’assurer la sécurité des autobus qui les transporteront de l’aéroport de Kaduna à Abuja.
Certains experts craignent que la fermeture de l’aéroport ait des conséquences sur l’économie du pays déjà en grande difficulté à cause de la chute du prix du pétrole, principale source de revenu du pays.