La capitale malienne, Bamako, accueille ces 13 et 14 janvier, le 27e sommet Afrique-France, le dernier auquel participera le président français, François Hollande, dont le mandat quinquennat tend vers la fin.
Les questions de coopération entre le continent et la France, de la sécurité, de l’économie, de la jeunesse, mais aussi le bilan de l’opération Serval, l’opération militaire française lancée en 2013 pour soutenir les troupes maliennes cherchant à repousser les groupes armés islamistes, sont autant de points qui seront débattus.
Une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernement et 2.000 participants sont attendus à Bamako. Parmi les présidents des pays africains qui devraient effectués le déplacement, figurent le sénégalais Macky Sall, l’ivoirien Alassane Ouattara, le burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le tchadien Idriss Déby Itno, le nigérian Muhammadu Buhari, le kenyan Uhuru Kenyatta (Kenya) ou encore la libérienne Ellen Johnson-Sirleaf.
Les participants sont invités ce vendredi à un grand dîner d’Etat au palais de Koulouba. Le sommet proprement dit aura lieu le lendemain.
Si la France peut se vanter de la présence des soldats français au Mali, participant à la sécurité du pays, dans le cadre de l’opération Serval, devenue Barkhane, certaines observateurs locaux pensent que le pays de François Hollande et les responsables politiques maliens ont échoué dans leur mission de faire revenir la paix au Mali. Pour cause, les groupes armés continuent à commettre des attentats, en touchant même des coins qui étaient auparavant calmes.
En marge du sommet, il est prévu des rencontres entre entrepreneurs du secteur privé. Une délégation d’une soixantaine de chefs d’entreprises français, conduite par le Medef, le syndicat des patrons, serait déjà arrivée à Bamako jeudi soir. Du côté africain, des membres du patronat de plusieurs pays sont également présents. Le potentiel colossal du continent africain n’arrête pas de séduire les étrangers.