La Banque mondiale (BM) a annoncé, lundi 20 février, que la croissance économique de la Zambie devrait atteindre 4% en 2017 et 4,2% en 2018, alors que le gouvernement zambien prévoit une croissance de 3,4% cette année.
L’institution financière internationale préconise deux facteurs qui pourraient impulser cette dynamique à l’économie du pays, notamment la hausse des prix du cuivre et l’amélioration de l’approvisionnement en électricité.
L’économie de la Zambie dépend de la production minière qui est la principale source de devises du pays. En 2016, le secteur minier a enregistré une baisse suite à la décision de plusieurs compagnies de réduire leurs capacités compte tenu du recul des cours mondiaux du cuivre. Elu en été dernier, le président Edgar Lungu, s’était engagé à «maîtriser» les dépenses budgétaires du pays d’ici 2021. Ce qui devait passer par une baisse des subventions énergétiques et agricoles, conformément à une aide négociée avec le Fonds monétaire international.
L’approvisionnement en électricité est un des grands défis du secteur industriel zambien. L’année passée, la sécheresse qui a touché le pays a fortement réduit la production d’énergie qui provient en quasi-totalité des installations hydroélectriques. Mais, des spécialistes estiment que 2017 bénéficiera de meilleures conditions climatiques qui pourraient permettre d’améliorer la fourniture d’électricité, quoi que les capacités de production restent toujours insuffisantes pour couvrir les besoins des sociétés et des ménages.
La Zambie est considérée comme un des pays à revenu intermédiaire. Le pays a quitté la catégorie des pays les moins avancés depuis 2011 et bénéficie d’un regard positif au niveau de la communauté internationale. Ce lundi 20 février, dans le cadre de la visite du Roi du Maroc, Mohammed VI, dans le pays, dix-neuf accords gouvernementaux et de partenariats stratégiques ont été signés entre le président Edgar Lungu et le Souverain marocain, touchant à plusieurs domaines.