Suite à son appel d’offres international lancé fin janvier, la société pétrolière nationale algérienne Sonatrach a reçu les offres de 49 compagnies internationales pour la construction de quatre raffineries pour un investissement global de six milliards de dollars.
L’Algérie compte ériger une raffinerie à Hassi Messaoud, une à Tiaret, avec une capacité de 5 millions de tonnes chacune, et deux autres à Skikda. L’objectif de la compagnie pétrolière est d’augmenter les capacités de production de produits pétroliers dans le pays, de telle sorte que le pays tourne le dos aux importations, couvre lui-même les besoins du marché national en carburants dès 2018 et augmente, par conséquent, les revenus qu’elle tire du secteur pétrolier.
Dans le cadre du programme consistant à stopper les importations de produits pétroliers, la compagnie publique pétrolière a déjà rénové et dopé les capacités de traitement des raffineries de trois sites, à Skikda, à Arzew et à Alger.
Jusque-là, l’Algérie produit 30 millions de tonnes de produits pétroliers raffinés chaque année. Classé en 2015, 18e producteur de pétrole, 10e producteur de gaz naturel et le 6e exportateur de gaz naturel au monde, l’Algérie veut dépasser ce seuil pour le porter à 50 millions de tonnes par an à l’horizon 2040.
L’Algérie ambitionne aussi de devenir exportateur de produits pétroliers dès l’horizon 2020, un moyen pour stimuler les recettes pétrolières.