Le ministère nigérien de la Défense a annoncé jeudi à la radio publique que quinze soldats nigériens ont été tués dans une attaque terroriste perpétrée mercredi contre une patrouille des Forces armées nigériennes (FAN) à Tilwa, dans la zone de Ouallam, à l’ouest du Niger proche du Mali.
«Nous déplorons 15 morts, 19 blessés dans nos rangs», a affirmé le porte-parole de l’armée, le colonel Touré Seydou Albdoula Aziz, qui a lu le communiqué, précisant que «des opérations de ratissage ont été engagées dans le secteur pour neutraliser les terroristes en fuite.»
Le communiqué est par contre resté silencieux sur les circonstances de l’attaque et sur les assaillants, notamment leur origine et leur nombre. Certaines sources affirment que les assaillants ont réussi à emporter sept véhicules et en ont également brûlé quatre. Ils feraient partie du groupe d’Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, un ancien lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, ayant prêté allégeance à l’État islamique. L’attentat n’a pas encore été revendiqué.
Le Niger a déjà perdu des soldats dans d’autres attaques toujours à caractère terroriste. Les dernières en date remontent à novembre et octobre 2016 où près de 30 militaires ont perdu la vie. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a, sur son compte twitter, présenté ses «sincères et vives condoléances aux familles des victimes de l’attaque de Tilwa», au nom peuple nigérien.
Rappelons que, récemment, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont créé une force conjointe afin de sécuriser leurs frontières communes.