L’industrie minière en Zambie pourrait atteindre une croissance annuelle moyenne de 5,5% durant la période 2017-2021, grâce notamment à l’arrivée de plusieurs investisseurs étrangers qui seraient séduits par l’environnement minier qu’offre le pays.
Ces prévisions viennent de la firme d’analyse BMI Research. Si l’économie zambienne a subit depuis plus de deux ans un ralentissement de ses activités, suite à la baisse des cours du cuivre, la principale ressource de devises du pays, BMI Research estime que la Zambie pourrait encore bénéficier de la reprise des cours des matières premières.
Selon cette entreprise, les prix du cuivre devraient passer de 5 500 $/t en 2017 à 5 800 $/t en 2021. Une situation attractive susceptible de promouvoir des investissements dans le domaine minier.
La Zambie qui est le deuxième plus grand producteur de cuivre en Afrique, après la RDC, et huitième producteur mondial, pourrait aussi devenir bientôt producteur de pétrole. Le mois passé, son ministre des Mines, Christopher Yaluma, a annoncé que le pays était sur le point de découvrir du pétrole et du gaz naturel.
«Les travaux d’exploration menés dans deux provinces situées au nord du pays ont révélé la présence d’hydrocarbures. Cela montre l’existence de pétrole ou de gaz naturel dans ces deux provinces», déclarait Yaluma. Mais c’est depuis 2014 que le pays procède à des missions d’exploration de pétrole et de gaz naturel dans différentes parties du pays.
Actuellement, l’économie de la Zambie repose sur l’exploitation des mines de cuivre et de cobalt, et sur le tourisme. Le secteur minier représente 70% des exportations du pays et 25% des revenus budgétaires. Toutefois, la Zambie s’emploie depuis deux ans à diversifier son économie et elle est soutenue dans cette démarche par des institutions financières internationales.