Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé dans un rapport publié mardi à Washington, qu’une prévision de croissance de 2,6% est attendue en Afrique subsaharienne en 2017, grâce notamment à la légère reprise espérée dans les grandes puissances économiques du continent.
Parmi ces grandes économies africaines, l’institution financière cite l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Angola. L’Afrique du Sud qui a enregistré une croissance de +0,3% en 2016, devrait atteindre +0,8% en 2017. Cette amélioration serait due à la hausse des prix des matières premières et à la fin de la sécheresse dans le pays.
Le Nigeria et l’Angola, deux premiers producteurs de pétrole du continent, qui ont été sérieusement frappés par la chute des cours de l’or noir, devraient également reprendre les couleurs cette année (0,8% du PIB pour le premier et +1,3% pour le second pays) après une année 2016 difficile (respectivement -1,5% et une croissance nulle).
D’autres économies émergentes du continent afficheront des taux de croissance plus optimistes, selon les prévisions du FMI. L’institution prévoit 5 à 7% de hausse du PIB en 2017 dans les pays tels la Tanzanie, le Kenya, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal. L’Ethiopie se démarquera avec une croissance de 7,5% prévue en 2017 et en 2018.
Les perspectives s’améliorent donc en Afrique. Cependant, le FMI recommande des réformes de fond surtout dans les pays moteurs du continent, s’ils veulent améliorer durablement leurs performances.
Au niveau mondial, le FMI table sur une croissance de 3,5% en 2017 contre 3,1% l’année passée, une légère progression favorisée par la reprise de l’investissement, de la production et du commerce.