Le Forum économique mondial sur l’Afrique s’est ouvert ce mercredi 3 mai dans la ville de Durban, en Afrique du Sud, avec à l’affiche des discussions sur les défis économiques du continent et les solutions qui s’imposent.
Surnommé le «Davos de l’Afrique», le Forum compte parmi ses participants des centaines d’entrepreneurs, ainsi que treize chefs d’Etat et de gouvernement africains. Le thème retenu pour cette édition est «l’Afrique dans le nouveau contexte mondial».
Des séances plénières seront consacrées entre autres aux pays fragiles, à la famine ou encore à la croissance inclusive. Des rencontres bilatérales auront aussi lieu avec des chefs d’Etat et investisseurs en marge du Forum.
Le sommet intervient dans un contexte où le continent s’était soldé, l’année passée, avec la plus mauvaise performance depuis plus de vingt ans (une croissance de 1,3 %) due à la chute des prix des matières premières.
Le pays d’accueil du Forum a pour sa part enregistré, en 2016, une croissance quasi nulle. Toutefois, les cours ayant commencé fin 2016 à se redresser, la croissance en Afrique du Sud devrait connaître un rebond. La Banque centrale prédit une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 2,6 % en 2017.
L’Afrique du Sud abrite le Forum dans une situation politique et économique tendue, provoqué par le dernier remaniement controversé, effectué par le président Jacob Zuma, qui a signé entre autres, le départ du ministre des Finances, Pravin Gordhan.
Ce remaniement controversé a été à l’origine de la dégradation de la note économique de l’Afrique du Sud, il y a plus d’un mois, par deux agences de notation. Zuma lui-même, affaibli par une série de scandales de corruption, est de plus en plus appelé à la démission.