Les pays membre du G5 Sahel recevront ce lundi 5 mai, au cours de leur 3ème sommet, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Fédérica Mogherini, qui sera en visite à Bamako.
Cette rencontre sera l’occasion pour les ministres du G5 Sahel de présenter à la Haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission européenne, leur projet de création de la force armée conjointe chargée de la sécurité des frontières communes des pays membres du G5 Sahel: le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
«Cette 3ème rencontre ministérielle du G5 sera l’occasion de confirmer que l’UE se tient prête à soutenir davantage les projets concrets initiés par les pays du G5 Sahel afin de renforcer notre coopération face aux défis communs, tels que l’éradication de la pauvreté, l’emploi des jeunes et la lutte contre le terrorisme», indique dans un communiqué le bureau de l’UE à Bamako.
Un soutien de financement de l’ordre de 50 millions d’euros a été déjà sollicité auprès de l’UE pour la concrétisation de ce projet des forces conjointes du G5 Sahel devant combattre les groupes djihadistes. Le plan de création de la force prévoit un effectif de 5.000 militaires, policiers et civils.
Ce vendredi 2 juin, les chefs d’état-major des armées des pays du G5 Sahel se sont rencontrés à Bamako pour examiner avec les experts de l’UE, l’adéquation de son assistance avec les besoins réels du projet.
Avant de se rendre à Bamako, Federica Mogherini s’était rendue à Monrovia, la capitale du Liberia, où elle s’est adressée au Sommet de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réitérant le soutien de l’UE à cette organisation régionale, et tenu une série de rencontres bilatérales avec les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres.