Le ministre égyptien du pétrole, Tarek El Molla, a annoncé que son pays envisage de réduire à 10% ses importations de carburant avant 2020.
«Le ministère du pétrole s’est doté d’un plan visant à réduire sa dépendance des importations à 10% de la consommation totale d’ici 2019», a fait savoir Tarek El Molla, d’après les médias locaux. Ces importations s’élèvent actuellement à 30% des besoins du pays en hydrocarbures.
Pour se faire, l’Egypte mise, toujours selon le ministre, sur l’augmentation de sa production pétrolière. Le pays qui était exportateur a dû se convertir en importateur ces dernières années, à cause de la production locale qui a connu un déclin et de la consommation qui s’est inscrite sur un trend haussier.
Les autorités veulent croire en le renversement de la situation. Réconfortées par les récentes découvertes du gaz naturel qui sont censées rendre le pays autonome en gaz d’ici la fin 2018, elles espèrent également faire des pas en avant das le secteur pétrolier.
Concernant la production de gaz, moins de deux ans après sa mise en service, le champ de production situé dans le delta du Nil, avait franchi en mai dernier, la barre d’un milliard de pieds cubes de gaz extrait par jour.
En Egypte, l’inflation a atteint des niveaux records, plus de 30%, en un an. Les prix ont grimpé depuis que la Banque centrale du pays a laissé flotter sa devise, la livre, en novembre dernier comme l’exigeait le Fonds monétaire international (FMI) pour lui accorder un prêt de 11 milliards d’euros sur trois ans.