Le gouvernement kenyan est en train de mettre en place une série de mesures fortes pour pouvoir encadrer les réseaux sociaux et y limiter les contenus jugés grossiers aux fins d’éviter les dérives.
Parmi ces mesures, les autorités avertissent que bientôt l’usage d’un langage non civilisé sur les réseaux sociaux sera puni par la loi. En effet, le pays veut militer pour un langage poli sur les réseaux sociaux en vue d’un climat de paix.
«Tous les contenus sur les réseaux sociaux doivent utiliser un langage civilisé et éviter des mots qui constituent un discours de haine ou incitent à la violence», fait part la presse locale, citant des organes gouvernementaux.
Les autorités prévoient, pour tous ceux qui se livreront à un langage impoli, inapproprié ou irrespectueux sur Internet, une amende de cinq millions de FCFA ou une peine de prison de cinq ans.
Certains observateurs estiment que ces règles sont aussi liées à la tenue des élections générales qui auront lieu le 8 août prochain sur l’ensemble du territoire. D’ailleurs, il est prévu, dans ce dossier de régulation des réseaux sociaux, que les bloggeurs politiques révèlent obligatoirement leur affinité politique.
La campagne électorale a déjà débuté. Mais le pays fait actuellement face à une polémique autour de la révision des listes électorales. A l’issue d’un mois de vérification du registre par les électeurs eux-mêmes et par une entreprise d’audit, la commission électorale a annoncé le 27 juin passé le nombre final d’inscrits qui tourne autour de 20 millions, soit cinq millions de plus que lors des élections précédentes. Seulement d’aucuns pensent que plusieurs électeurs décédés figurant sur les listes.