Au moins 17 personnes ont été tuées et 21 autres été blessées dans une série d’explosions près de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, selon un porte-parole de la police locale.
Quatre kamikazes, des femmes équipées d’engins explosifs, se seraient fait exploser en même temps dans des quartiers différents de Maiduguri, rapporte Associated Press, précisant que 12 éléments de la protection civile seraient parmi les victimes.
Une information aussitôt confirmée par le porte-parole des groupes des milices du Borno, Bello Danbatta, qui a fait savoir que ses hommes, dont 12 ont été tués, étaient visés par deux des kamikazes qui avaient déclenché leurs explosifs à leur poste de contrôle. Ils «ont sacrifié leur vie pour protéger leur peuple et la vie et les biens des citoyens de l’Etat de Borno», a poursuivi Danbatta.
Nombreuses milices civiles tiennent des postes de contrôle à Maiduguri et participent à certaines opérations militaires pour combattre les insurgés aux côtés de l’armée nigériane. «Si Dieu le veut, nous allons continuer à lutter contre cette insurrection», a aussi menacé le porte-parole.
La ville de Maiduguri est régulièrement visée par le groupe jihadiste Boko Haram. Quoi qu’affaiblit, la secte islamiste continue à faire parler d’elles avec ses attaques-suicides, non seulement au Nigeria mais aussi dans les pays voisins, dans lesquelles les femmes et les filles sont de plus en plus utilisées.
L’armée nigériane est plus que déterminée à neutraliser le groupe, en collaboration avec la force multinationale mixte de lutte contre Boko Haram. Ce groupe terroriste a déjà provoqué la mort d’au moins 20.000 personnes et l’exil de plus de 2,6 millions de personnes.