Le directeur du Comité national des jeux de la Francophonie (CNJF), Dadouda Sanogo a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi à Abidjan, qu’«il n’y a pas de problème au niveau sécuritaire pour les jeux» de la Francophonie qui s’ouvre ce vendredi 21 juillet en Côte d’Ivoire.
En effet, les inquiétudes sont fortes quant à la situation sécuritaire dans le pays. Après les mutineries qui ont éclaté en janvier et en mai, de nouveaux troubles ont eu lieu le week-end dernier dans un quartier d’Abidjan, la capitale, et à Korhogo au nord du pays, faisant au moins trois morts. Des coups de feu ont été entendus à Cocody, ainsi qu’à Yopougon mercredi 19 juillet dernier.
Mais Sanogo rassure : «des simulations ont été faites au niveau sécuritaire. Vous pouvez vous tranquilliser». «Ni les tensions sécuritaires qui règnent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs mois, ni les tirs nourris à Yopougon, ni le vol d’armes par des hommes encagoulés mercredi soir n’inquiètent les organisateurs», a-t-il ajouté.
Même son de cloche au niveau des autorités ivoiriennes qui invitent à ne pas céder à la panique parce que toutes les mesures sont prises sécuriser les jeux. La Côte d’Ivoire qui vient de remanier son gouvernement pour faire face à la question de la sécurité dans le pays, est très soucieuse de son image au regard de ses partenaires internationaux. Dix milles policiers, gendarmes et militaires ont été déployés pour essayer d’éviter tout incident.
Depuis la fin de la crise en 2011, c’est la première fois que le pays accueille un événement international d’une aussi grande importance. A ces huitièmes Jeux de la Francophonie, qui se dérouleront du 21 au 30 juillet, sont attendus 4 000 athlètes et artistes de 53 pays et 500 000 visiteurs. Au programme sont prévus des compétitions sportives et des concours culturels.