Le gouvernement du Congo Brazzaville a annoncé mardi, que si les législatives n’ont pas pu se dérouler dans la région du Pool en raison de l’absence des conditions de sécurité pour la tenue du scrutin.
Le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a assuré que les autorités se préoccupaient totalement de cette situation, mais il a jugé que la campagne électorale et le vote ne pouvaient se dérouler dans la région en l’absence de conditions de sécurité optimales dans les circonscriptions concernées.
Entre temps, les députés sortants seront provisoirement reconduits dans les 8 districts du Pool, a expliqué Moungalla en réaction à l’«inquiétude» de la France au sujet de la situation dans le département du Pool.
Constatant que certaines circonscriptions de la région étaient exclues du scrutin, le ministère français des affaires étrangères avait appelé «les autorités congolaises à prendre les mesures nécessaires pour rétablir rapidement les conditions qui permettront la tenue des élections dans toutes les circonscriptions concernées».
L’opposition congolaise qui avait invité, à maintes reprises, le gouvernement à reporter les élections, en attendant de trouver une solution politique à la crise du Pool, a déploré qu’une bonne partie de cette région ait été finalement exclue du processus électoral.
Le premier tour des législatives a eu lieu le 16 juillet dernier. Le second tour est prévu pour le dimanche 30 juillet. Le gouvernement n’a pas fixé de date pour les législatives dans les circonscriptions du Pool, promettant néanmoins que le scrutin aura lieu «dès que possible».
Rappelons que le Pool a replongé dans la violence depuis la réélection contestée, en mars 2016, du président Denis Sassou Nguesso qui a déjà passé plus de 30 ans à la tête du pays.