Le Roi Mohammed VI a souligné dimanche, dans un discours à l’occasion de la célébration du 64eme anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, que la politique du Maroc en direction de l’Afrique est un « choix judicieux » qui renforce le partenariat Sud-Sud.
Après avoir réintégré l’Union Africaine (UA) en janvier, le Maroc a obtenu l’accord de principe des pays membres de la CEDEAO d’adhérer à l’Organisation Economique Ouest Africaine. Un choix qui confirme la politique africaine pour laquelle le Maroc a opté depuis les premières années de l’Indépendance, a rappelé le souverain chérifien.
La célébration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple marque elle même un jour particulier dans l’histoire moderne du Maroc et de l’Afrique. Le 20 août 1953, les autorités coloniales françaises avaient exilé le Sultan Mohammed V sur l’île de Madagascar. Depuis cette date, les relations entre « La grande île » et le Maroc ont été marquées par cet épisode.
Le Roi Mohammed VI a rappelé que le Royaume a constamment entretenu son profond attachement à son continent. Cette orientation s’est soldée ces dernières années par plusieurs accords bilatéraux avec les pays africains.
Les projets touchent une large palette de secteurs, tels le projet de gazoduc ouest-africain, la construction d’usines pour le traitement des phosphates et la production d’engrais où encore des projets à caractère socio-économique.
Ce « choix judicieux » s’est également répercuté de façon positive sur la question du Sahara, comme en témoignent les positions des pays et les décisions de l’Union Africaine à ce sujet.
Cette orientation a été réaffirmée en avril dernier dans le rapport du Secrétaire général des Nations Unies et à travers les résolutions du Conseil de sécurité.
Outre le respect des références encadrant le processus de règlement engagé et l’appréciation positive de l’Initiative d’autonomie marocaine perçue comme un cadre de négociation valable, l’accent a été mis sur l’établissement des responsabilités juridiques et politiques qui incombent à la partie véritablement impliquée dans ce conflit régional, a souligne le roi Mohammed VI.