L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) qui réunit sept pays de la sous-région est-africaine s’apprête à instaurer le libre-échange en son sein d’ici la fin de cette année, selon des informations communiquées mercredi, au cours d’une réunion consultative nationale sur le protocole de l’IGAD concernant la libre circulation des personnes, des biens et des services dans la région.
Le directeur du bureau de liaison de l’IGAD au Soudan du Sud, Abdelrahim Ahmed Khalil, a indiqué, lors de cette rencontre, que des consultations sont en cours avec tous les Etats membres en vue de l’adoption, d’ici fin 2017, d’un protocole qui garantisse la libre circulation des personnes, des biens et des services.
Ce protocole constitue aussi un moyen pour le bloc, selon Khalil, de combattre le secteur informel qui prospère dans la sous-région et de favoriser les opportunités de mobilité légale.
L’IGAD en Afrique de l’Est a été créée en 1996 pour remplacer l’Autorité intergouvernementale sur la sécheresse et le développement (IGADD) de 1986.
Depuis sa mise en place, l’institution mise, entre autres, la création d’un environnement favorable pour le commerce et les investissements transfrontaliers et domestiques. Elle travaille pour le développement des outils nécessaires pour favoriser la libre circulation des biens, des services et des personnes dans la région.
Les pays membres de l’IGAD basée à Djibouti, sont l’Ethiopie, l’Erythrée, le Kenya, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et l’Ouganda et Djibouti.